Du 22 au 26 novembre, des délégations de toute la région ont convergé vers La Réunion.
Les discours prononcés par les personnalités lors de l’ouverture du Conseil extraordinaire de la COI le 26 novembre dernier, sont révélateurs du contexte actuel. Une sorte de résumé des bilans et des perspectives de l’institution régionale. Extraits.

Patrick Rajoelina, ministres des Affaires étrangères de Madagascar :
« Nous avions accueilli avec enthousiasme, la signature, le 21 septembre 2015, à Antananarivo, de l’accord Alliance Vanille. Celui-ci a traduit la volonté de nos compagnies aériennes d’oeuvrer en commun pour le renforcement de l’offre touristique régional, le développement du trafic ainsi que l’accroissement des échanges commerciaux voyant en une amélioration de la connectivité aérienne non seulement un moteur mais également un préalable du développement économique de l’océan Indien.
Qu’en est-il à ce jour ? Peu de concret, en réalité, malgré les forts potentiels de nos îles.
Par ce regard rétrospectif, j’aimerais attirer l’attention du Conseil : il nous faut désormais passer du discours à l’action afin de contribuer plus encore, et de manière substantielle, à l’amélioration de la situation économique de nos populations ».

Alan Ganoo, ministre du transport terrestre et du métro léger, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et du Commerce international de la République de Maurice :
« Une plus grande synergie entre nos îles, comme avait été le cas dans le passé est indispensable pour donner une nouvelle impulsion à la coopération économique régionale. Je fais référence ici, aux projets pour la promotion du tourisme à travers « les iles Vanille » et la connection aérienne à travers l’Alliance Vanille.
Le maintien du statu quo dans le cadre de la reprise post-pandémique ne fera que renforcer nos difficultés économiques. Nous devons diversifier nos économies en adoptant des mesures visant à améliorer la compétitivité, à développer des activités à fort potentiel d’emploi et à accélérer la transformation structurelle. »…
« Le plan d’action régional de l’économie bleue que nous avons adopté lors de notre dernier Conseil, constitue la base des actions régionales qui pourront soutenir le développement de ce secteur porteur d’emplois. L’engagement de la COI auprès des bailleurs et partenaires pour chercher les fonds requis pour la mise en œuvre de ce plan est souhaitable. »

Claude MOREL, représentant le ministre des Affaires étrangères et du Tourisme de la République des Seychelles :
« le renforcement de l’architecture maritime qu’est le programme MASE, nous parait-il nécessaire. Une meilleure coordination des efforts du Secrétariat général avec ceux des autres Etats voisins et des partenaires ayant un intérêt dans la région, serait à cet égard bienvenu. »

Pr. Vêlayoudom Marimoutou, Secrétaire général de la COI :
« L’erreur serait de faire comme avant alors que la pandémie de Covid- 19 et le défi climatique nous obligent à faire autrement. Nos vastes étendues océaniques sont un nouvel horizon. L’économie bleue, dans un espace sécurisé, est pleine de promesses. La COI devra mobiliser les partenaires pour mettre en œuvre le plan d’action régional sur l’économie bleue. »

Cyrille Melchior, président du Conseil départemental de La Réunion :
« Sur le plan de la mobilité, j’ai eu l’occasion de réaffirmer en ce début de semaine notre volonté de mettre en oeuvre la convention qui nous lie avec l’Organisation Internationale de la Francophonie, dont je salue ici le Représentant. En effet, l’un des objectifs de cet accord est d’encourager la mobilité de nos jeunes, sujet extrêmement important pour nous, tant par les enjeux d’insertion que par la philosophie de partage et d’enrichissement mutuel.

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