Alors que le secteur aérien est en pleine crise, de sérieuses initiatives locales prennent forme. C’est le cas de la petite compagnie comorienne AB Aviation qui nourrit de grandes ambitions, c’est le cas également de Zéna, un projet sérieux de compagnie mahoraise qui commence à inquiéter les plus grands.
Une des raisons qui aurait poussé à ce rapprochement entre les deux géants français ?

En tous cas le communiqué transmis à notre rédaction indique :
“Dans un contexte de crise sanitaire persistante qui affecte durablement la rentabilité du secteur aérien, les compagnies Air Austral et Corsair, ont décidé d’engager des discussions afin de conclure un accord de coopération commerciale (Joint-Venture). Ce projet d’envergure permettra le déploiement d’une offre de services enrichie au bénéfice des passagers de l’océan Indien, tout en améliorant la rentabilité économique des opérations grâce à la mise en commun de moyens et mise en œuvre de synergies.
Sur ces liaisons, Air Austral et Corsair en unissant leurs forces et leurs atouts respectifs, souhaitent développer une offre qui sera de nature à générer des avantages et bénéfices pour les clients : programme de vols renforcé, choix élargi et diversifié (accès aux deux aéroports parisiens, diversité de créneaux horaires de départ et d’arrivée), connexions plus riches grâce aux réseaux cumulés des deux compagnies, offre tarifaire élargie et plus compétitive, et également une offre Fret améliorée.

Grâce au très fort ancrage régional de la compagnie réunionnaise Air Austral et à l’implantation historique de la compagnie Corsair dans les territoires ultramarins, ce projet majeur va contribuer très significativement, à renforcer la connectivité, non seulement dans les DOM, mais également avec les autres destinations desservies par les deux compagnies, le Canada, l’Afrique, ou encore les destinations internationales de l’océan Indien (Maurice, Madagascar, Les Seychelles, Les Comores).
Ce projet de coopération commerciale, préserve l’identité et l’indépendance des 2 compagnies. Avant sa mise en œuvre, il doit être soumis comme il se doit, à l’avis des Instances Représentatives du Personnel. Il sera également soumis à l’Autorité de la concurrence française.”

Photo : J.Rombi à Pamandzi (Mayotte)