Shaama Sandooyea et Kirsten Thompson, en train de déployer l’hydrophone.

Photo credit: Tommy Trenchard (Greenpeace)

Nous suivons régulièrement le navire de recherches océanographiques de Greenpeace, l’Arctic Sunrise, qui a engagé une vaste étude du banc de Saya de Malha, au nord ouest de Madagascar.

Le projet a pour but de collecter un maximum de données sur ce hot spot de la biodiversité marine en vue de sa protection.

Voici les premiers commentaires de Shaama Sandooyea, seule scientifique mauricienne embarquée :
« nous avons commencé la collecte des échantillons ADN pour l’analyse environnementale qui sera faite après l’expédition pour savoir quelles espèces vivent dans ces eaux (espèces de requins, baleines, poissons, raies etc). Nous collectons aussi des échantillons d’herbiers marins pour analyse.
Ces opérations de collecte nous permettent également de faire du « whale-watching » (observation de baleines) de 07h à 18h, et nous avons déployé un hydrophone pour écouter chanter les baleines avec Tim Lewis, expert en acoustique des baleines… C’est la première fois qu’une équipe scientifique fait ce genre d’observations prolongées sur Saya de Malha… Ces observations se font sur les différentes espèces de requins, de dauphins, de baleines, d’oiseaux de mer, de poissons etc… A ce jour nous cherchons encore des populations de cachalots »
Soulignons ici qu’il ne s’agit pas d’observer la fameuse baleine à bosse (Humpback Whale) qui fréquente nos eaux durant la saison fraîche, mais plutôt de globicéphales, dauphins tacheté pantropical (pour celui de l’océan indien) et dauphins à long bec

Propos recueillis par Jacques Rombi

L’eau de mer est filtrée pour collecter l’ADN environnemental. Photo credit : Juliana Costa (Greenpeace)

L’eau de mer est filtrée pour collecter l’ADN environnemental.                Photo credit : Juliana Costa (Greenpeace)