Shaama Sandooyea, jeune scientifique opérant actuellement au sein du Marine Discovery Centre du groupe Attitude (hôtel Lagoon Attitude à Anse la Raie) sera la seule Mauricienne à participer à cette expédition.

C’est une information exclusive du Journal des Archipels : Greenpeace organise une importante mission océanographique sur le banc de Saya de Malha au nord-ouest de Madagascar.
Ce banc, qui peut se comparer à une chaîne de montagnes sous-marines qui culminent à environ 6 mètres sous la surface à certains endroits est la plus grande des trois rives peu profondes formant le plateau des Mascareignes du sud-ouest de l’océan Indien le long de la dorsale sous-marine des Mascareignes entre les Seychelles et l’île Maurice. La Saya de Malha est l’un des plus importants points chauds de la biodiversité marine au monde et fait partie des eaux internationales, mais des parties de celle-ci se trouvent dans la zone économique exclusive conjointe des Seychelles et de Maurice. La biodiversité se compose de plusieurs écosystèmes marins tels que les récifs coralliens et les herbiers marins et est connue comme un lieu de reproduction pour les baleines à bosse et les baleines bleues. Malheureusement, les études sur la biodiversité marine y sont très limitées (la dernière expédition datant de 2002).

« Ma présence à bord permettra de faire le lien entre nos recherches et le Marine Discovery Centre »

Shaama Sandooyea, qui intervenait jusqu’à ce mois de février, pour le compte du Marine Discovery centre du groupe Attitude, sera la seule Mauricienne embarquée.
Pour elle : « ma présence à bord permettra de faire le lien entre nos recherches et le Marine Discovery Centre, l’idée étant de communiquer régulièrement au public mauricien et aux étrangers qui fréquentent le centre, comment fonctionnent les écosystèmes marins »
Elle embarquera tout ce mois de mars à bord du navire Artic Sunrise avec une trentaine de membres d’équipage et autres scientifiques pour mettre à profit ses études, Shaama étant spécialisée sur le phyto plancton en zones récifales dégradées et non dégradées.
Pour Juliette Deloustal, tourism concept developer & sustainibility chez Attitude : « cette mission s’inscrit dans la continuité du sommet des nations unies en août dernier, le Global Ocean treaty qui prévoit le recensement des zones océaniques les plus méconnues..»
Plus de 190 pays s’étaient alors réunis aux Nations Unies pour négocier un traité historique sur l’océan visant à protéger au moins 30% de nos océans d’ici 2030.

D’autres développements plus ambitieux sont prévus dans le cadre de cette mission.
A suivre dans nos colonnes.

Jacques Rombi