La Mauritius Society for Animal Welfare (traduire par “Société mauricienne pour le bien-être animal ») est aux abonnés absents quand on signale des cas de maltraitance animale.

Quelques dates en référence à ce billet d’humeur sur des plaintes récentes adressées à la société pour le « bien-être » animal :
Le 19 janvier dernier, un locataire du Fast Hub de Grand Baie Cœur de ville signale un chien de type berger allemand, enfermé dans une cage, sur un balcon au soleil (photo)
La plainte est répétée le 7 février et relayée sur les réseaux sociaux. Là, le tortionnaire semble identifié par des voisins qui fait disparaitre le pauvre chien (il n’est plus dans cette cage depuis et espérons qu’il ne soit pas dans de pires conditions).Le 15 février suivant, une autre plainte est faite par un riverain de Racket Road (à proximité du grand Bazar de Grand Baie très fréquenté par des touristes qui sont loin d’imaginer les tortures que subissent des chiens, juste à côté). Une plainte est adressée à la MSAW en ces termes : « à Grand Baie, 100 mètres après le Bazar, un berger allemand et deux autres gros chiens (type doberman) sont enfermés et attachés à une chaîne depuis des mois ». Le plaintif signale aussi que le propriétaire doit pratiquer l’élevage car la chienne (berger allemand) est souvent pleine.
La géolocalisation est fournie avec la plainte.
Puis un appel au 4644891 et un mail (animalwelfaredev@govmu.org) sont adressés dans la foulée au docteur Kailasub, apparemment « responsable » du centre.
Toujours aucun retour, aucune réaction !
Plus récemment, une plainte est adressée pour expliquer que, dans le même quartier, un chien aboie jour et nuit et reçoit des coups (apparemment une sorte de fouet) quand le simple d’esprit qui le frappe préfère frapper plutôt que de le détacher.

La maltraitance animale est la pire lâcheté qui soit.

Ce ne sont malheureusement que des plaintes dans un quartier mais la maltraitance animale touche tous les endroits habités de l’Ile Maurice.
A La Réunion, ce n’est pas mieux : quand on demande aux communautés de communes d’intervenir pour des cas bien identifiés, elles renvoient la balle aux associations de bénévoles (qu’elles se gardent bien de financer)…
La maltraitance animale est la pire lâcheté qui soit. Pire que la maltraitance envers les autres hommes car eux sont protégés par la justice (pas partout sur terre de manière équitable il est vrai). Attacher un chien à un mètre de chaîne toute sa vie, la frapper quand il aboie pour se plaindre, tout cela a un nom : la barbarie. En bref, que ces « hommes » n’en sont pas tout simplement.

J.Rombi

A suivre dans nos colonnes.