Depuis 2011, la mission du Cluster Maritime de La Réunion* est de rassembler tous les acteurs de l’écosystème maritime, de l’industrie aux services et activités maritimes de toute nature afin de porter leur voix auprès des partenaires institutionnels et développer l’économie bleue sur le territoire.
Le Journal des Archipels a rencontré ses responsables pour en savoir plus.

De gauche à droite : Sébastien Camus, Emmanuelle Horeau et Loïc Le Foulgoc, respectivement président, trésorière et secrétaire général du Cluster Maritime.

 L’un des instigateurs du Cluster, le regretté Maurice Cérisola, avait pour devise de « jouer groupé », bonne vieille recette issue de son passé de rugbyman. « Un adage qui doit transparaître dans les actions du Cluster Maritime de La Réunion car c’est la seule méthode qui permette de faire avancer des projets structurants sur nos territoires insulaires », explique en préambule, Sébastien Camus son président depuis 2020.
Alors comment « jouer groupé » dans un monde (maritime) en pleine mutation, pour ne pas dire révolution ?
Pour cela il faut maîtriser correctement les données liés au secteur et c’est dans cette optique que le Cluster a réalisé en 2021 une étude sur la filière construction / réparation / maintenance / déconstruction navale, ainsi qu’une étude en 2022 sur le gisement de navires à déconstruire.
Lauréat du Fonds d’intervention Maritime (FIM) 2022, le Cluster prévoit pour la période 2023-2024, la mise en place de deux études : un baromètre de l’économie bleue et l’étude de navires côtiers décarbonés.
Pour Sébastien Camus : « il s’agira avec ce baromètre, d’avoir un outil vivant avec des chiffres mis à jour chaque année ; une étude dynamique en temps réel qui permet de mesurer, et surtout de communiquer sur le dynamisme des entreprises du Cluster ».
Le Cluster pourra ainsi définir les cadres qui permettront d’intégrer ou pas les entreprises définies comme « bleues » mais surtout proposer un outil à la décision afin de mieux interagir avec les institutions et « ne pas se laisser imposer des réglementations excessives » dixit Sébastien Camus.

Comment répondre aux nouvelles politiques de décarbonation alors que les nouveaux carburants ne sont pas disponibles sur place ?

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