Le numérique est responsable d’environ 4% des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde. Et cette part s’accroît avec le temps. CarbonScore est une solution qui permet de mesurer les émissions numériques en entreprise et de les réduire. Olivier Meyer, directeur d’Aerow et représentant de CarbonScore à Maurice, nous en parle.

Propos recueillis par Alexandre Karghoo
En médaillon : Olivier Meyer, directeur d’Aerow à Maurice.

A qui est destinée la solution CarbonScore ?

CarbonScore s’attaque aux problèmes des émissions numériques en entreprise et propose sa nouvelle plateforme dédiée à la mesure individuelle des émissions de CO2. Chez Aerow nous faisons non seulement partie des entreprises qui ont testé la solution CarbonScore.fr mais nous avons également permis son intégration pour qu’elle utilise les données liées à Office 365 de Microsoft.
Les dashboards d’évolution de la consommation et de conservation des documents permettent de changer ces habitudes et l’application fournit des conseils pour mieux réduire son score.
CarbonScore permet donc de responsabiliser non seulement chaque collaborateur mais aussi l’entreprise à ses habitudes et comportements numériques et les invite à être des acteurs digitaux responsables.

Sont pris en compte seulement les utilisations en cloud ?

Le calcul se base sur les données stockées dans le cloud comme les fichiers stockés sous OneDrive ou les emails sous Outlook. D’autres intégrations sont déjà prévues comme les conversations sous Teams. Les données connectées à ce jour reflètent directement l’utilisation quotidienne de chaque personne dans une organisation.

Quelles solutions sont proposées aux entreprises qui souhaitent réduire leur consommation numérique ?

L’objectif principal est la prise de conscience qui doit être faite par chaque personne de son propre impact sur la production de carbone. Par de simples changements d’habitudes, les résultats sont déjà impressionnants : limiter par exemple les mails de remerciement qui n’ont pas de réelle valeur ajoutée, utiliser les copies avec parcimonie etc. Il y a aussi la réplication des données qui est un vrai sujet. Conserver à plusieurs endroits les mêmes informations n’est pas nécessaire si les outils collaboratifs sont compris et utilisés de la bonne manière.

L’un des autres sujets importants, c’est la diminution de l’utilisation des emails. L’email est devenu l’outil pour beaucoup trop de sujets. Dans ce cas, il existe des solutions concrètes telles que la mise en place des processus de workflow (flux opérationnel).

A suivre dans nos colonnes…