Une quarantaine de morts (au moins) est recensée par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) dont une majorité dans la région Analamanga qui abrite la capitale malgache Antananarivo.

Photo : la plaine de Tana et ses rizières sous l’eau

Pas étonnant que la ville tentaculaire recense le plus de victimes : chaque jour depuis des décennies, « Tana » reçoit des migrants fuyant la misère des régions, le plus souvent à cause de la déforestation. Ajoutons à ces migrations massives, une natalité effrénée et une quasi absence d’anticipation dans les travaux d’aménagement (canalisations, drains, constructions illicites…). En outre, le remblai des rizières et des zones humides en toute illégalité entraîne un effet exponentiel aux montées des eaux…
En bref, nous avons là le cocktail idéal pour des catastrophes « naturelles » qui se répètent à chaque saison des pluies.

Orson Razaka