Les principales organisations régionales œuvrant à la gestion durable de l’environnement marin se sont engagées lors d’un webinaire* organisé durant la journée mondiale des océans, à redoubler d’efforts pour protéger cet écosystème.

Le raffermissement de la coopération a été au centre des discussions lors de cet évènement. Il est primordial que les régions, les gouvernements, la société civile ainsi que les initiatives scientifiques travaillent de concert pour assurer un réel impact sur le terrain. Le contexte de la pandémie de COVID-19 a aussi rappelé l’importance d’évoluer et d’innover les approches adoptées. Finalement, les différentes voix ont été unanimes à dire que les communautés doivent être au centre de toutes les actions de développement menées.
Cette journée mondiale des océans prend tout son sens sachant que cet écosystème produit plus de 50 % de l’oxygène que nous respirons et absorbe plus du tiers des émissions de carbones. En outre, les océans participent à la sécurité alimentaire de populations entières et à la croissance de nombreux pays.

Tous nos pays partagent un programme commun pour les océans

Vincent Degert, Ambassadeur de l’Union européenne (UE) auprès de la République de Maurice et de la République des Seychelles (également plongeur chevronné) a affirmé pendant l’évènement qu’« il est grand temps que nous réalisions que l’océan n’est pas seulement magique et beau. Il est essentiel à la présence humaine sur Terre ».
Les participants au webinaire, issus de différents pays et organisations du Sud-Ouest de l’océan Indien, ont pu apprécier les opportunités ainsi que les défis que présentent les océans pour la région. « Tous nos pays partagent un programme commun pour les océans qui favorise la sécurité et la croissance, tout en renforçant la résilience de nos écosystèmes ainsi que le bien-être de nos populations. Une fenêtre d’opportunité s’ouvre en termes de développement durable à travers la gestion durable des ressources océaniques et l’investissement dans de nouveaux secteurs de l’économie bleue », précise le Professeur Vêlayoudoum Marimoutou, Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien.

 

*Ce moment de réflexion a été organisé par l’UE et la Commission de l’océan Indien, avec la collaboration du programme ECOFISH. Il a vu l’intervention de représentants d’organisations et institutions de développement aussi bien internationales que nationales, telles que la Direction générale des affaires maritimes et de la pêche de la Commission de l’UE (DG MARE), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA),l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ainsi que l’institut océanographique de Maurice (MOI), Reef Conservation et le projet PAREO.