Après 20 ans de recherche et d’efforts de lobbying, la Marine Megafauna Foundation (MMF) est ravie d’annoncer une victoire législative majeure pour la vie océanique au Mozambique. Une nouvelle loi sur la pêche commerciale édicte des protections radicales pour plusieurs espèces menacées, notamment les requins-baleines, les raies manta et toutes les espèces de mobula.

Cette nouvelle législation, qui entre en vigueur le 8 janvier, est un énorme pas dans la bonne direction pour la protection des espèces marines menacées au Mozambique. Nous félicitons le gouvernement mozambicain d’avoir pris ces mesures audacieuses pour protéger la vie marine à couper le souffle de la région, tout en soutenant la culture et l’économie de la pêche locale.

«Cette loi permettra à nos communautés de pêcheurs de gérer beaucoup plus facilement leur impact en leur donnant les moyens de créer des zones d’interdiction de prélèvement et d’appliquer des règles limitant l’utilisation d’engins qui sont destructeurs pour les habitats importants des récifs coralliens et des mangroves», déclare MMF Conservation Project Manager Emerson Neves. «Cela nous aidera à atteindre notre objectif de pêche durable pour les générations à venir, afin que nous puissions à la fois conserver notre incroyable vie de poisson et permettre aux gens d’avoir des moyens de subsistance et une source de nourriture stables.»

Les navires de pêche mozambicains; Photo par le Dr Andrea Marshall

L’adoption de cette loi n’est pas une mince affaire et a nécessité des années de recherche scientifique et de lobbying de la part d’ONG et d’institutions, y compris MMF, pour souligner l’importance d’établir des protections pour les espèces marines menacées dans la région. Nous sommes reconnaissants que le gouvernement ait répondu aux données et aux recommandations des scientifiques qui ont conduit à la formation de ces nouveaux règlements.

MMF fait des recherches sur les requins-baleines et les raies mobula au Mozambique depuis près de deux décennies. Nos réalisations ont inclus la découverte que les raies manta sont deux espèces distinctes et les premières études formelles de ces espèces en Afrique. «Les plus grandes populations identifiées de raies de récif et de raies manta géantes en Afrique ont été identifiées au large de la côte sud du Mozambique, ce qui en fait une région critique pour leur conservation dans l’océan Indien occidental», explique le co-fondateur et scientifique principal de MMF, Dr. Andrea Marshall.

MMF a également mené des recherches révolutionnaires sur les requins baleines dans la région. Nos recherches sur l’importance de l’habitat du requin baleine dans la région et l’augmentation des pressions humaines, telles que la capture accidentelle dans les filets maillants, qui a réduit de moitié leur population mondiale depuis les années 1980, ont contribué à justifier leur inclusion dans cette nouvelle loi.

Raie manta capturée dans un filet de pêche; Photo par le Dr Andrea Marshall

L’adoption de cette loi n’est pas une mince affaire et a nécessité des années de recherche scientifique et de lobbying de la part d’ONG et d’institutions, y compris MMF, pour souligner l’importance d’établir des protections pour les espèces marines menacées dans la région. Nous sommes reconnaissants que le gouvernement ait répondu aux données et aux recommandations des scientifiques qui ont conduit à la formation de ces nouveaux règlements.

MMF fait des recherches sur les requins-baleines et les raies mobula au Mozambique depuis près de deux décennies. Nos réalisations ont inclus la découverte que les raies manta sont deux espèces distinctes et les premières études formelles de ces espèces en Afrique. «Les plus grandes populations identifiées de raies de récif et de raies manta géantes en Afrique ont été identifiées au large de la côte sud du Mozambique, ce qui en fait une région critique pour leur conservation dans l’océan Indien occidental», explique le co-fondateur et scientifique principal de MMF, Dr. Andrea Marshall.

MMF a également mené des recherches révolutionnaires sur les requins baleines dans la région. Nos recherches sur l’importance de l’habitat du requin baleine dans la région et l’augmentation des pressions humaines, telles que la capture accidentelle dans les filets maillants, qui a réduit de moitié leur population mondiale depuis les années 1980, ont contribué à justifier leur inclusion dans cette nouvelle loi.

Raie manta capturée dans un filet de pêche; Photo par le Dr Andrea Marshall

«La côte mozambicaine est un habitat d’importance internationale pour les requins baleines, le plus gros poisson du monde», explique le Dr Simon Pierce, cofondateur et scientifique principal de MMF. «La protection dans les eaux mozambicaines fournit une sauvegarde pour l’espèce localement, où les requins baleines sont la base d’un écotourisme marin durable, mais aidera également ces gentils géants à se rétablir dans l’océan Indien au sens large. Le gouvernement du Mozambique a pris une mesure louable pour la conservation mondiale de cette espèce en voie de disparition.

Certaines des données les plus cruciales et les plus troublantes capturées par MMF montrent des baisses spectaculaires des observations d’observation de mégafaune marine comme les manta, les raies mobula et les requins baleines. En 2013, nous avons signalé une baisse de 79% des observations de requins baleines et de 88% des observations de mantas de récif, et malheureusement ces tendances se poursuivent. Nos données montrent maintenant des baisses de plus de 90% pour les mantas géantes, les mantas de récif et les raies du diable à nageoires courtes dans le sud du pays.

«Les preuves de ces baisses marquées, qui ont été attribuées en grande partie à la pression de pêche localisée, témoignent de l’urgence de ces protections qui entrent en vigueur aujourd’hui», déclare le Dr Marshall.

Raie manta avec les plongeurs – l’écotourisme est un moteur économique clé dans la région; Photo par le Dr Andrea Marshall

Outre la protection accordée aux mantas, aux mobulas et aux requins baleines, la loi comprend également les nouvelles réglementations suivantes:

• Les pêcheurs doivent débarquer le corps entier de tout requin capturé avec des nageoires attachées

• De nouvelles réglementations plus claires pour les CCP (conseils communautaires de pêche)

• Une interdiction des pratiques de pêche destructrices sur les coraux, les herbiers ou les mangroves

• Une interdiction de la récolte de coraux vivants

• Les prises accessoires doivent être rejetées à moins que vous n’ayez l’autorisation écrite préalable de les utiliser pour la recherche

• Les dispositifs d’exclusion des tortues sont obligatoires sur les filets industriels et semi-industriels

Bien que cette loi soit une percée importante, un certain nombre d’autres espèces importantes n’ont pas été protégées. «Cette nouvelle protection est un énorme pas dans la bonne direction et nous sommes ravis que le Mozambique reconnaisse l’importance de certaines des espèces que nous étudions, mais il existe d’autres espèces rares et menacées au Mozambique qui manquent encore de protection», explique MMF Manta Responsable de la recherche, Anna Flam.

«Nous espérons utiliser l’élan positif de cette nouvelle loi, combiné à nos recherches, pour faire pression sur le Mozambique afin d’ajouter une protection aux requins-marteaux, aux petites raies pastenagues, aux requins léopards et aux coccinelles, entre autres espèces vulnérables.»

MMF travaille actuellement avec d’autres ONG pour soumettre une liste d’espèces qui, selon nous, doivent être ajoutées en tant qu’amendement à la nouvelle loi.

Article de: Marine Megafauna Foundation